L’émission radio de la 17ème édition de La Fabrique de l’Info s’est penchée sur la surveillance dans les espaces publics, privés et médiatiques, et sur les moyens d’y échapper. Pendant une cinquantaine de minutes, des journalistes de la rédaction de l’Ijba se succèdent au micro pour exposer les enjeux et les conséquences de cette réalité, qui a des résonances partout.
Dans cette émission nous vous invitons à réfléchir au métier de journaliste et à ses mutations. Cette année, nous nous sommes penchés sur la surveillance : caméras, contrôle de police et administratif, collecte de données… A l’ère du numérique, notre société est de plus en plus sujette à la surveillance de masse et les journalistes sont tout autant concernés. Leur travail est affecté et leurs sources peuvent aussi être prises pour cibles. La surveillance de masse n’est pas un concept abstrait. Qu’on le veuille ou non, nous y sommes tous·tes confronté·es au quotidien.
Face à ces constats, les étudiant·es de Master 2 de l’Ijba ont enquêté : comment se construit la surveillance et ses résistances ? Quel est le traitement médiatique des personnes surveillées ? Comment les journalistes s’adaptent et travaillent quand ils sont elles·eux-mêmes épié·es ? Et pourquoi, elles·eux aussi, participent à cette société qui surveille ?
Avec :
Eva Zanotti, co-rédactrice en chef de cette édition, prend le micro pour expliquer notre démarche et nos réflexions.
Clément Haritzhandiet, anime un quizz pour poser les bases techniques sur la surveillance.
Jean-Baptiste Stoecklin, nous révèle les dessous de son enquête sur la vidéosurveillance algorithmique dans les supermarchés.
Matthieu Gaillard, questionne dans sa chronique notre rapport à la vie privée et les enjeux cachés derrière notre acceptation de la surveillance.
Christophe-Cécil Garnier, journaliste et rédacteur adjoint du pôle enquête de StreetPress, est l’un de nos invités. Il nous raconte comment se manifeste la surveillance dans une rédaction qui enquête notamment sur l’extrême droite.
Pablo Perez, décrypte les mécanismes technofascistes du gouvernement américain qui espionne les citoyen·nes et les journalistes.
Pierre Grangé-Praderas, manger du fablab de l’Université de Bordeaux et hacker libre, est notre second invité. Il nous livre ses habitudes numériques et son regard sur le traitement médiatique de la surveillance.
Haby-Gaëlle Dembélé, met en lumière les résistances qui existent à Bordeaux et dans d’autres villes face à la technopolice.
Lucie Quellard, co-rédactrice en chef, dévoile les enquêtes, vidéos, reportages et décryptages de nos collègues que vous pouvez retrouver sur notre site.
- Réalisation / Production : Michèle Piquet, Sarah Rodriguez, Louise Fornili et Emma Bevivino
- Présentation : Sarah Rodriguez et Michèle Piquet
- Photos : Mélanie Bourinet, Sofia Goudjil et Jean Rémond
- Crédit pour l’habillage : Cerulean by Evergreen / Premiumbeat
